Épilogue
Un sarrau accroché à une patère, un éducateur engagé, une activité de bénévolat, une rencontre par hasard, une aventure romantique, une insatiable curiosité, un voyage à l’étranger, une enfance dans les bois, une activité parascolaire, un engouement pour l’histoire, une expérience sportive, un engagement dans sa collectivité, la fuite d’une situation intenable, un décrochage scolaire, une lecture inspirante, une occasion fortuite, un contact avec le monde artistique, un emploi d’été… et surtout, surtout, la capacité de demeurer ouvert aux nombreuses possibilités qui s’offrent à toi, voilà ce qui possède le potentiel de déterminer ton métier, ton parcours de vie.
Bien sûr, les études, une bonne dose de persévérance ainsi que le goût de comprendre le monde qui t’entoure et tes motivations profondes vont contribuer au succès final.
Dans cette chronique débutée il y a un an, des personnes ont raconté comment elles sont parvenus à l’activité qui leur permet de gagner leur vie et de s’épanouir au quotidien, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Il y avait :
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une chercheuse et professeure agrégée au Département de chimie à l’Université du Manitoba;
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le responsable des communications et du marketing au Centre d’interprétation du marais Oak Hammock;
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une artiste peintre et Imagicienne;
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le propriétaire d’Oroseau, un terrain de camping et une aire de loisirs;
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le professeur associé et coordonnateur de la Chaire de recherche sur les migrations, les circulations et les communautés francophones à l’Université de Saint-Boniface;
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l’animatrice de l’émission L’actuel à Radio-Canada pendant trois ans;
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un biologiste de la faune pour le ministère de l’Agriculture et du Développement des ressources du gouvernement du Manitoba
Toi, qui te trouves sur les bancs d’école ou peut-être à une croisée des chemins et qui te questionnes sur ton futur, tu seras rassuré en prenant connaissance de ces différents parcours et nous espérons que tu arriveras à la conclusion qu’il faut faire confiance à la vie.
Comme le dit si bien Yves, décrocheur scolaire devenu anthropologue :
« Il ne faut rien négliger pour faire les bons choix, tout en se rappelant qu’il arrive de plus en plus souvent que l’on change de carrière au cours d’une vie et que le changement peut être exigeant, mais que cela en vaut la peine. En effet, chaque jour vous passerez plus du tiers de votre temps au travail et il faudrait qu’il soit préférablement une source d’épanouissement et non simplement le moyen de gagner votre pain. »